I.

De toute façon personne ne passe ici, et il y a des jours où on a besoin d'écrire.. Et ça fait si longtemps qu'on en oublierais presque qu'on l'a fait un jour..

C'est le temps des changements, des avancées, du vide intersidéral. Tout se décide tout se joue là. Tout c'qu'il y a pour l'instant. Et tout apparaît insupportable. Est-ce qu'on s'accroche trop ? Ce serait effectivement tellement plus facile de s'envoler sans ses sentiments, sans le besoin de ces personnes. Et l'absence déchirante.. Arborer chaque jour un masque convenable, donner l'impression d'être sûre de soi.. De savoir que tout ira bien. Pourtant face au déception répétée le pantin en moi s'articule difficilement, ne sais plus quoi faire, comment le faire..

Tout paraît si vide, banale..

Bref.